4 Samedi 22
janvier 2000
Question:Enfants et travail. Ayant
personnellement pas mal voyagé,(Asie du sud est et ouest, Inde, Bengladesh, Amérique du
sud...) pour O.N.G., je me pose une question, et vous la pose: L'interdiction du travail
des enfants ne signe-t-il pas tout simplement leur arrêt de mort, dans des familles
plus que déshérités? Vaste question à laquelle sur laquelle il est plus facile
de philosopher que de décider......J'ai en ce qui me concerne,beaucoup de craintes
concernant l'attitude à avoir, dans des pays, où, il faut le dire, une vie
d'enfant a si peu de valeur quelque fois!....
Françoise Joffre
Lundi 24 janvier 2000
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Joffre.
Dimanche 23 janvier 2000
une autre question sur le travail et enfants
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7 Lundi 24
janvier 2000
Question : Au quadruple titre de citoyenne française, citoyenne du
monde, adhérent de l'ACEC Grenoble et militante socialiste : Je demande aux responsables
politiques de faire évoluer rapidement pour l'adapter aux tristes réalités présentes,
à la fois;
le droit français, le droit de l'Union européenne et le droit international
afin de traiter au plus vite le douloureux problème de l'esclavage contemporain.
Il s'agit de dénoncer les profiteurs, les responsables de l'esclavage contemporain, qui,
pour certains se croient protégés par l'immunité diplomatique et de rendre leur
dignité, leur santé, leurs droits aux victimes de cet esclavage, de leur rétablir
un état civil souvent détruit de les aider - suivant leurs vux - soit de retourner
dans leurs pays d'origine pour les étrangers, soit à s' intégrer dans la
société du pays développé de leur choix.
Comme pour les atteintes humaine à l'environnement, dont les effets désastreux de la
marée noire en Bretagne, il faut non seulement réparer, punir, mais aussi
"fixer les règles, voter les lois, les adapter, les changer, les rendre plus
contraignantes" comme l'écrit Alain Genestar - afin que les nouvelles
institutions définies permettent la disparition de ces atteintes intolérables aux droits
de l'homme.
Pour atteindre ce résultat j'en appelle aux décideurs qui sont les élus,
responsables et groupes politiques à savoir :
· M. François Hollande pour le P.S. et les
dirigeants de tous les autres
parties politiques français.
· Monsieur le Président de la république
· Monsieur Jospin, premier ministre et tous les
ministres directement
concernés
· Madame Guigou (Justice)
· Monsieur Chevènement (intérieur)
· Monsieur Védrines (affaires étrangères)
· Monsieur Moscovici (affaires européennes
· Monsieur Queyranne (Outre-Mer)
· Les responsables de l'Union européenne.
Jacqueline Deixonne
(de l'avis du webmaster, ce texte qui n'est plus vraiment
une question pourrait-être un sujet de pétition...Non? A vous de voir)
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Mercredi 26 janvier Question : que
faire?
je suis très surprise et touchée de vos réponses, et de voir que je ne suis pas la
seule à me poser des questions et surtout de recevoir des réponses. Pourtant, je me
demande, face aux profits économiques ce que peut valoir notre mobilisation, et à vrai
dire, je désespère un peu.Sensibiliser les consommateurs me parait être un vux
pieux, car face au caddy, il a tendance à penser budget plus que provenance, et nous
sommes consommateurs!
Le rejet de ces produits, si on peut réellement en connaître la provenance
et le mode de fabrication (ce dont je doute),ne peut-il avoir un effet désastreux
sur des économies précaires, ou sur les "esclaves" qui les fabriquent?
Ne pensez-vous pas que c'est au niveau des trusts eux-mêmes qu'il faudrait
mener les actions non par un "boycott" mais par exemple par une surtaxe...ou
autre,les idées humanistes me paraissant bien loin de leurs préoccupations?
F. Joffre
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le dimanche 30 janvier
question : si l'esclavage sévit près de chez nous, que faire? J'ai parlé du travail des enfants dans le tiers monde, des
"goulags"de Corée du Nord,
je pense que c'est Mme Lee qui était venue en France nous sensibiliser sur ce
sujet?
avec l'aide de Daniel Mermez de FR Inter?
Il y a autre chose , plus près de nous; les immigrés qui
travaillent dans des conditions
épouvantables au cur même de Paris. Ceci m'agace profondément de penser, car
j'ai très mauvais esprit, que de très nombreuses personnes savent, en vivent, reçoivent
(qui sait...) des gratifications pour leur silence.
Cet hypothétique mur de silence de complicité m'irrite. A qui peut-on faire croire, en
effet que des ateliers clandestins groupant 20 ou 30 personnes, ou plus ou moins, peu
importe, ne soient pas connus des voisins, des autorités locales?....qui cache quoi?
quels profits derrière ces comportements? Ces propos n'engagent naturellement que
moi, et non Esclaves Modernes, et ce ne sont, naturellement que des
supputations.....
Dans l'éventualité où il y aurait un peu de braise sous cette fumée, que
faire concrètement, et qui saisir?
cordialement.
F. Joffre
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11
samedi 5 février 2000
question : comment transformer notre impuissance pour agir?
Depuis que je travaille sur le site et ai mis les docs sur l'esclavage contemporain, je
suis plus sensibilisé sur ces violations des droits de l'homme, que je sous-estimais par
manque de connaissance. Il est vrai que je me suis immergé ds ce travail depuis le mois
d'octobre 99 à fevrier 2000.
A la lecture de certains textes,( le livre de Dominique Torrès "ESCLAVE") dont
je cite des extraits, j'apprends que le problème "s'aggrave quantitativement (les
descendants d'anciens captifs qui appartiennent encore à un maitre (Afrique et Asie),
anciens propriétaires endettés, spoliés de tous leurs biens, condamnés à travailler
leur vie entière- et leurs enfants après eux- chez un créancier qu'ils ne pourront
jamais rembourser (Inde, Pakistan, Brésil).. enfants privés d'enfance et livrés aux
employeurs marrons de l'artisanat, de l'industrie ou de l'agriculture (quatre vingt
millions de gamins de par le monde - selon le rapport du Bureau International du Travail,
à Genève -, dont vingt millions de "petits travailleurs "esclaves",
vendus par leur famille)... domestiques sans identité légale, qui ignoreront jusqu'à la
mort et le goût de la liberté et la notion même de leurs droits..."employés"
migrants embauchés loin de leur pays, privés de papiers et corvéables à volonté.
De plus, le problème s'est aggravé qualitativement. Loin d'être le seul fait de
sociétés archaïques, il trouve en effet ds l'économie moderne,
"libéralisée" à présent sur les 5 continents, des formes inédites, une
nouvelle utilité. Le travail "délocalisé" ou clandestin, la nécessité
d'amoindrir à tout prix les coûts de production pour faire face à la concurrence lui
ouvrent chaque jour de nouveaux espaces, de nouvelles complicités. "
Face à cela, je me sens impuissant.
Par où commencer? quels cas défendre pour ne pas se disperser? Pourquoi ceux-ci et pas
ceux-là? Et les enfants?
Il serait intéressant et plus efficace de commencer par balayer devant notre porte. Au
départ, pourquoi ne pas faire une pétition adressée aux députés de nos régions, afin
que des enquêtes soient faites dans les consulats ou ambassades françaises à
l'étranger, afin que ces structures officielles ne pratiquent pas l'eclavage domestique.
Ensuite, élargir cette pétition afin que les auteurs de ces violations attribuées à
l'esclavage contemporain, à quelque niveau que ce soit, en France soient poursuivis et
condamnés. Cela pourrait être un commencement et un recentrage pour un début d'action.
qu'en pensez-vous?
Cordialement
Fernand
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réponse à cette question
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