cuba1.png (10 Ko)

Jesús Joel DÍAZ HERNÁNDEZ  Journaliste Cubain

Cette action est arrêtée : Jesús Joel DÍAZ HERNÁNDEZ a été libéré le 17 janvier 2001, par contre, une autre action est envisagée pour lui.


Cliquez sur Action de mars 2001

 

Le gouvernement du Président Fidel Castro est au pouvoir depuis 1959, et le Parti Communiste Cubain 
est le seul parti politique légal. Les orientations politiques de Cuba et les liens que le pays avait noués 
avec l'Union Soviétique font, depuis 30 ans, l'objet de l'intense hostilité des États-Unis, entraînant un 
embargo commercial. Depuis l'effondrement de l'Union Soviétique et du bloc des pays de l'Est, ses prin-
cipaux partenaires commerciaux jusqu'alors, Cuba subit une grave crise économique. Cuba continue à 
rendre les États-Unis responsables d'une grande partie de ses malheurs et a organisé une campagne 
internationale contre l'embargo des États-Unis. Tant que les États‑Unis conserveront la même attitude, le gouvernement cubain considère qu'il a le droit de prendre des mesures contre toute personne qui, à ses yeux, trahit Cuba en apportant, de quelque manière que ce soit, son soutien à la politique des États-Unis (ceci s'étend aux militants politiques non violents et aux défenseurs des droits de l'homme).

Bien que le nombre des prisonniers d'opinion se soit réduit après la visite du Pape en 1998, AI évalue à 
une centaine le nombre de prisonniers d'opinion condamnés pour rébellion, propagande "disrespect" et 
dangerosité sociale. De plus, 350 personnes sont aussi détenues pour fautes plus graves telles que 
piraterie, sabotage ou espionnage.

 

       La position d'Amnesty International

Les autorités cubaines reprochent à AI de ne pas faire campagne contre l'embargo des États-Unis, dans  lequel elles voient une violation des droits économiques de ce pays. Cependant, tout en considérant que  les droits sociaux, économiques et culturels sont étroitement liés aux droits civils et politiques, AI ne mène pas campagne sur des problèmes sociaux, économiques et culturels en tant que tels. L'action de l'organisation ne peut actuellement porter que sur des individus privés de certains droits civils et politiques, tels qu'ils sont décrits dans les statuts. AI ne prend pas position sur les embargos et ne se déclare  ni contre, ni pour.  

      Le Cas Jesús Joel DÍAZ HERNÁNDEZ  (cliquez sur ce lien pour avoir plus d'informations)

Journaliste Membre de l'agence Cooperativa Avileña de Periodistas Independientes (CAPI).

Jesús Joel Díaz Hernández est né le 8 décembre 1973. : Célibataire - Sans enfants

Arrêté le 18 janvier 1999 à Morón (province de Ciego de Ávila)  et Condamné à 4 ans de prison le 19
 janvier 1999. pour "dangerosité sociale", la famille a fait appel. L'appel a été rejeté.

Le 13 février 1999, après une grève de la faim, il est transféré du mitard à une "cellule d'isolement", 
au sein de la même prison, où il n'y a ni électricité, ni eau courante. Deux seaux d'eau lui sont apportés quotidiennement mais l'absence d'eau courante pose de graves problèmes d'hygiène. S'ajoute à ces très difficiles conditions de détention, la présence de rongeurs et de nombreux insectes. Jesús Joel Díaz  Hernández souffrirait d'une amibiase. Par ailleurs, les membres de sa famille sont obligés de se dévêtir lors des fouilles préalables aux rares visites autorisées.

Six autres journalistes, dont Julia Leon, continuent leur travail au sein de la CAPI de Ciego de Avila.

Différentes actions ont été conduites pour lui par différents groupes d'Amnesty International, ainsi que par Reporters sans  Frontières, la Fondation France Libertés (Danielle Mitterrand) et le Vatican etc…

 

         Le Groupe 248 vous proposait d'intervenir en faveur de 
 JESUS JOEL DIAZ HERNANDEZ. Cette action est terminée,
voir l'autre action proposée

 

   


avril 2001