TOPO:
Posé au bout oriental du continent Eurasiatique, cet immense pays est, avec l'Inde, le plus peuplé de la planète. La population représente un cinquième de l'humanité.
La République Populaire de Chine est composée de 22 provinces, 5 régions "autonomes" - Guangxi, Mongolie intérieure, Ningxia, Xinjiang, Xizang (Tibet) - et 3 zones municipales - Beijing (Pékin), Shanghai et Tianjin.
République socialiste unitaire et multinationale.
Nature du régime : Démocratie populaire à régime unique et idéologie d'état
(marxisme léninisme)
CHEF de l' ETAT: Jiang Zemin
Premier ministre : Li Peng (Dend Xiaoping reste l'arbitre du régime)
Capitale : Beijing (Pékin)
Superficie : 9 596 961 km2
Population : 1 221 500 000 ( en 1994)
PIB/Habitant : 581 $
Espérance de vie : 68 ans
Analphabétisme : 18,5% (en 1992)
Monnaie : Yuan
Langue officielle : Mandarin; 55 minorités nationales avec leur propre langue.
HONG KONG doit revenir dans le giron de la Chine continentale en 1997 et Macao (actuellement sous administration portugaise) en 1999.
Des centaines de dissidents politiques et de membres de certains groupes religieux et ethniques ont été victimes d'arrestations arbitraires. Un très grand nombre d'entre eux, dont des prisonniers d'opinion, ont été détenus sans inculpation ni jugement ou condamnés à des peines d'emprisonnement à l'issue de procès iniques. Des milliers de prisonniers politiques et de prisonniers d'opinion arrêtés les années précédentes étaient toujours incarcérés. La torture et les mauvais traitements de prisonniers sont encore des pratiques courantes. L'augmentation alarmante du recours de la peine de mort observée depuis 1990 s'est poursuive. Amnesty International a enregistré au moins 2 496 condamnations à mort et 1 791 exécutions en 1994, mais ces chiffres sont vraisemblablement bien en deçà de la réalité. En 1994, Amnesty a recensé trois fois plus de condamnations à mort en Chine que dans tous les autres pays du monde réunis.
Sept ans après la répression spectaculaire de Tiananmem, la situation des droits de l'homme en Chine est dramatique.
La révolution économique que connaît la Chine depuis quelques années a considérablement amélioré la qualité de vie de nombreuses personnes. Cependant, les réformes économiques ne se sont pas accompagnée de la refonte d'un système judiciaire qui continue de favoriser les violations des droits fondamentaux.
Toute expression de dissidence ou toute activité perçue comme une menace se voit réprimée. Les organisations indépendantes de défense des droits de la personne en Chine ne sont pas reconnues par les autorités et les organisations internationales de défense des droits de l'homme ne sont pas autorisées à mener des enquêtes sur les violations en Chine.
La répression peut toucher tout le monde et pas seulement les personnes engagées dans des activités militantes. L'arbitraire règne. La Chine, par ailleurs, conduit une politique de plus en plus dure parce que la croissance économique rapide a entraîné la corruption, la détérioration du climat social et l'augmentation significative de la criminalité. L'application de la peine de mort a été élargie à un plus grand nombre de délits.
Malgré cette recrudescence de la répression, une pression constante s'exerce dans la pays pour appeler des changements. L'autorité du gouvernement est de plus en plus souvent mise en question, à la faveur de libertés sociales et économiques accrues. Il y a plus de volonté de défier l'autorité et de sensibilisation aux droits - en particulier au droit de la personne. Les échanges - notamment commerciaux - avec l'étranger permettent d'accéder à un plus grand nombre d'informations normalement censurées par les autorités. La surveillance exercée sur la vie quotidienne connaît un certain relâchement. De nombreux chinois ont accès à la télévision par satellite. La Chine s'est récemment ouverte à internet. Il est désormais possible d'imprimer des articles émanant de sources non officielles, mêmes si ces derniers ne sont souvent publiés que dans des journaux à faible diffusion.
Les pays étrangers, alléchés par le formidable marché chinois, ne sont pas tous prêts à accepter la Chine dans la communauté internationale à n'importe quel prix. Pour la première fois, en 1995 les représentants chinois n'ont pas réussi à empêcher qu' ait lieu un débat sur la situation des droits de l'homme dans leur pays au sein de la Commission des droits de l'homme des Nations-Unies. Si la dernière résolution présentée n'a pas été adoptée, lors de la 51 ième session, l'année dernière, elle a bénéficié d'un soutien inhabituel.
Bien sûr, il ne faut pas se cacher que nombre de gouvernements ont montré qu'ils étaient prêts à faire passer leurs intérêts commerciaux avant les droits de l'homme; ainsi, la décision des Etats-Unis, en 1994, de ne plus subordonner le renouvellement du" statut de nation la plus favorisée" de la Chine à l'amélioration de la situation des libertés fondamentales, et la rapidité avec laquelle est retombée la condamnation internationale du massacre de la place Tiananmen, le 4 juin 1989.
Mais, tout en accueillant la Chine au sein de la communauté internationale, les gouvernements des Etats membres lui font clairement comprendre qu'il y aura un prix à payer. Un grand nombre de pays insistent pour que la Chine observe les règles et les normes imposées à tout autre Etat, en particulier dans le domaine économique et diplomatique.
De plus, la communauté internationale commence à reconsidérer la fiabilité économique de la Chine, parce que certains problèmes relatifs à la primauté du droit affectent les investissements commerciaux. En fait, on commence à mesurer l'ampleur des violations des droits de l'homme commises en Chine dues à l'amplification arbitraire de la législation et au mépris de certaines lois au gré des intérêts.
Ces personnes sont actuellement détenues dans des "camps de rééducation par le travail".
YANG Yonglin, LUO Baisui, et ZHENG Julian, membres d'une société secrète religieuse, emprisonnés parce qu'ils étaient accusés "d'utiliser" cette société pour mener des activités "contre-révolutionnaires"
ZHANG Guoquiang, avocat, poète et militant syndical, purge une peine de "rééducation par le travail" pour ses activités syndicales.
Prière d'écrire pour demander leur libération immédiate et inconditionnelle à :
M. LI Peng Zongli, Premier Ministre, Guowuyuan, 9 Xihuangchengenbeijie BEIJING 100032, République Populaire de Chine
M. XIAO Yang Buzhang, Ministre de la justice, Sifabu, Xiaguandli, BEIJING 100016, République Populaire de Chine
Affranchissement avion : jusqu'à 20g, 4,90F
Avec copie à l'ambassade :11, av. George-V, 75008 PARIS